COSAV Terres et Sols
La Communauté de savoirs « Terres et sols » (Terresol) réunit des spécialistes des sciences de la planète, de la vie et des sciences sociales,
capables de répondre de manière intégrée et transdisciplinaire aux défis posés par les usages des terres et des sols dans les pays du sud.
- Agriculture
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- Agroécologie
- Appropriation
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- Séquestration du carbone
- Observation de la terre
- Agro-hydrologie
- Physique des sols
- Biologie des sols
- Biomasse
- Sciences agronomiques et environnementales
- Climate change
- Phytopathologie
- Amélioration variétale
- Microbiologie du sol
- Sciences du Sol
- Ecophysiologie
- Bioclimatologie
- Biostatistique
- Entomologie
- Géographie physique et humaine
- Pédologie
- Géomorphologie
- Climatologie
- Démographie
- Biologie
- Microbiologie
- Biotechnologie
- Biochimie
- Agronomie
- Génétique
- Biologie moléculaire
- Ecologie des sols
- Physiologie
- Socio-économie
- Sciences de l'environnement
- Sciences informatiques
- Statistiques
- Génomique
- Ecologie du sol et des écosystèmes
- Economie
- Ethnoécologie
- Agroforesterie
- Transition agraire et territoires
- Article Blog
- Support de Conférence
- Livre
- Projet
- LMI
- IRN
- JEAI
- Projet (ANR)
- Projet (FSPI)
Suivi spatio-temporel d'une pratique agronomique d'Inde du Sud.
Suivi spatio-temporel d'une pratique agronomique d'Inde du Sud.
Ce projet propose d'étudier cette pratique d'épandage de sédiments provenant de réservoirs d'eau asséchées sur des champs agricoles, dans le bassin versant de Berambadi en Inde du Sud. Ce projet est basé sur les données VENμS et Sentinel-2, et s'interresse à un site d'étude en Inde, du SNO M-TROPICS labellisé OZCAR.
Agroforesrerie Hévéa Igname de sous-bois pour la Sécurité Alimentaire (AHISSA)
Agroforesrerie Hévéa Igname de sous-bois pour la Sécurité Alimentaire (AHISSA)
La culture de l’hévéa connait depuis quelques années une flambée, ce qui pourrait constituer une menace pour la sécurité alimentaire dans le contexte actuel de grande pression foncière. Pendant les trois (3) premières années de culture de l’hévéa, des plantes vivrières indispensables à l’alimentation des populations sont cultivées dans les interlignes. Cependant, leur intégration n’est plus possible sous les hévéas adultes à cause de l’ombrage cela, pendant près de 40 années. En outre, il est difficile de freiner l’extension des surfaces en hévéa, compte tenu du revenu mensuel important qu’il procure aux hévéaculteurs. Il est donc nécessaire de mettre au point des systèmes de culture associant de façon permanente l’hévéa et des plantes vivrières afin de garantir la sécurité alimentaire des populations et la biodiversité.
Les petites zones humides des montagnes tropicales: sentinelles de l'utilisation durable des terres et de l'eau – DinBuam
En réponse à la demande mondiale de nourriture et de matières premières, les zones montagn...
En réponse à la demande mondiale de nourriture et de matières premières, les zones montagneuses des tropiques humides subissent des changements rapides et importants d'usage des terres (LU) qui entraînent fréquemment des problèmes de perte en sol et augmentent l'apport de sédiments aux rivières, polluant ainsi les eaux de surface. DinBuam se concentrera sur la mobilisation et la propagation des bactéries pathogènes fécales (FPB) en raison de leur pertinence pour la santé publique dans les régions rurales reculées des pays en développement. Les zones humides d'amont (HW) sont des points de convergence des chemins de l'eau et constituent des filtres pour les FPB. Toutefois, lors de précipitations extrêmes, ils pourraient passer du rôle de piège à celui de source de FPB. Dans ce contexte, DinBuam propose une approche partenariale pour préserver ou restaurer les HW, qui sont très peu étudiés et pour lesquels des politiques de gestion font défaut. L'idée centrale de DinBuam est d'évaluer si les HW peuvent être utilisés comme sentinelles de l'utilisation durable des terres et de l'eau. Le projet comprend 6 tâches interconnectées: (1) coordination, gestion, communication, sensibilisation & diffusion; (2) profilage socio-environnemental & cartographie; (3) processus biophysiques ; (4) modélisation multi-échelles ; (5) science citoyenne et capteurs bas coût; (6) approche participative des parties prenantes. L'un des principaux résultats attendus est de proposer une approche systémique qui aidera efficacement à la gestion durable à la fois des HW et des terres en amont des HW, grâce à des stratégies de production agricole respectueuses des sols. Ces stratégies seront co-construites par une équipe de parties prenantes : villageois agriculteurs, ministère des Forêts et de l'Agriculture du Laos (DALaM), Unité de gestion du Parc National NEPL & organisation non gouvernementale (WCS-Laos), laboratoire des maladies infectieuses (LOMWRU), 5 unités mixtes de recherche françaises (GET, iEES, LSCE, CESSMA et CESBIO), et trois start-up (GLobEO, e-biom, MounoyDEV).
Le semi-aride du Nordeste brésilien à l’Anthropocène (SANA)
Le projet de JEAI porte sur la compréhension de l'anthropocène dans la région semi-aride d...
Le semi-aride du Nordeste brésilien à l’Anthropocène (SANA)
Le projet de JEAI porte sur la compréhension de l'anthropocène dans la région semi-aride du Nordeste au Brésil, en analysant les transformations du paysage au fil du temps et en prenant en compte à la fois des phénomènes naturels et des changements socio-territoriaux. VOIR PLUS PARTAGER : Le projet de JEAI porte sur la compréhension de l'anthropocène dans la région semi-aride du Nordeste au Brésil, en analysant les transformations du paysage au fil du temps et en prenant en compte à la fois des phénomènes naturels et des changements socio-territoriaux. L’objectif principal du projet est d’analyser les dynamiques société-climat-végétation-érosion selon différents contextes hydropédologiques et dans le cadre d’une société particulièrement sensible au changement climatique. L’ensemble s’inscrit dans l’étude des mutations des interactions de la société locale et de l’environnement à trois échelles spatiales et trois échelles de temps. Et à terme, l’équipe propose de tracer des scenarii d’évolution socio-environnementaux pour le Nordeste à des fins politiques et de développement.
Semi-aride, Population-environnement, Anthropocène, Transdisciplinarité
Amélioration Variétale pour Optimiser la Santé des légumineuses cultivées en zone soudano-sahélienne au Cameroun (AVOSAN)
La culture des légumineuses en zone soudano-sahélienne, à l’instar de l’arachide (Arachis ...
Amélioration Variétale pour Optimiser la Santé des légumineuses cultivées en zone soudano-sahélienne au Cameroun (AVOSAN)
La culture des légumineuses en zone soudano-sahélienne, à l’instar de l’arachide (Arachis hypogea) et du niébé (Vigna unguiculata), constitue une alternative pour améliorer la nutrition azotée des êtres humains et des animaux. Au-delà du fait que 75 % de la consommation de base provient des légumineuses et des céréales, les légumineuses à graines sont riches en oligoéléments, en protéines et en énergie. L’intérêt économique des légumineuses réside également dans le fait que leurs coûts de production à graines sont inférieurs à ceux des céréales (Kouebou et al., 2013). Elles contribuent également de manière significative à l’amélioration de la fertilité des sols grâce à leur capacité de fixation d’azote atmosphérique et permettent ainsi d’augmenter les rendements des cultures utilisées en rotation telles que le sorgho (Sorghum bicolor), le cotonnier (Gossypium spp) et le maïs (Zea mays). Cependant, ces cultures sont sujettes à de nombreuses contraintes, notamment la recrudescence des maladies et la baisse de la fertilité des sols. La réponse à ces contraintes passe souvent par l’utilisation de pesticides et d’engrais de synthèse parfois non disponibles et souvent hors de portée des agriculteurs et produisant des externalités négatives tant sur l’environnement que sur la santé humaine (FAO, 2019). Une alternative durable consiste à optimiser la résistance naturelle de ces Légumineuses, en exploitant leur biodiversité (Singh et Ajeigbe, 2002). Ainsi, plusieurs espèces sauvages de Vigna sont hautement résistantes aux insectes et aux maladies et ces variétés sont souvent utilisées comme sources d’amélioration génétique du niébé (Ogundiwin et al., 2002). Par ailleurs, les légumineuses de par leur capacité à fixer biologiquement l’azote atmosphérique peuvent contribuer à améliorer la teneur en azote du sol sans avoir recours à des engrais de synthèse. Une variabilité de ce trait existe également parmi les variétés cultivées mais ce trait a rarement été intégré dans les stratégies de sélection variétale. Enfin, les Légumineuses cultivées en rotation ou en association avec des céréales ont aussi pour effet une baisse de la pression parasitaire sur les cultures céréalières et un besoin réduit en azote pour celle-ci. L'utilisation de variétés de Légumineuses résistantes aux maladies et fortement fixatrices d’azote dans les systèmes de culture est donc une des meilleures solutions d’accroître durablement la production à l’échelle des exploitations tout en minimisant l’utilisation d’intrants chers et nocifs pour l’environnement et la santé humaine. De telles variétés permettraient en outre de disposer d’une source de protéines à faible coût et ainsi d’améliorer l’alimentation de la population tel que proposé par la FAO (http://www.fao.org/pulses-2016).
Identifier et atténuer les dégradations physiques du sol pour optimiser la production alimentaire durable (COMPACSOL)
Le sol est un écosystème indispensable à la vie terrestre et humaine puisqu’il permet directement ou indirectement la production de 98 % de nos aliments. Les sols contiennent non seulement les minéraux indispensables à la vie des plantes, mais ils stockent aussi 80 % de l’eau des pluies, grâce à une infinité de pores millimétriques et micrométriques. Ce stockage d’eau permet d’alimenter les plantes (cultivées et naturelles) et il aussi de limiter les risques d’inondations (en ralentissant les flux d’eau qui s’écoulent vers les rivières). Mais au cours dernières décennies les techniques modernes de mise en valeurs agricoles (culture mécanisée, intrants chimiques) ont provoqué une dégradation généralisée des sols. Un récent rapport de la FAO sur l’état des sols a été sous-titré : « des systèmes au bord de la rupture ». La compaction des sols à des conséquences importantes sur la production agricole mais elle est quasi-invisible. Il s’agit, en effet, d’une diminution du volume des pores qui se déroule à des millimétriques à micrométrique qui nécessite un appareillage de laboratoire pour être mis en évidence, mais qui réduit considérablement la capacité du sol à stocker l’eau (même en cas d’irrigation) et qui aboutit à une réduction de la production agricole.
Earthworm monitoring program in Vietnam (WORMAP)
L'objectif général de la JEAI WORMAP est d'étudier la distribution spatiale des vers de te...
Earthworm monitoring program in Vietnam (WORMAP)
L'objectif général de la JEAI WORMAP est d'étudier la distribution spatiale des vers de terre dans le sud du Vietnam et d'évaluer leur contribution à la régulation de l'eau du sol et au stockage du carbone dans le sol. La JEAI comprend des scientifiques vietnamiens de l'Université de Can Tho, de l'Institut d'écologie et de ressources biologiques et de l'Université nationale du Viêt Nam, qui souhaitent structurer leurs recherches sur la diversité des vers de terre, l'écologie et le fonctionnement des sols. Les résultats attendus comprennent (i) l'amélioration des connaissances sur la diversité, la distribution spatiale et l'écologie des vers de terre, ce qui permettra de détecter les principaux spots de la biodiversité ainsi que les zones sujettes à des changements, et de mettre en œuvre une gestion efficace des écosystèmes, et (ii) le renforcement des capacités par la formation d'étudiants et de scientifiques à la taxonomie des vers de terre, la biogéographie et l'écologie des sols.
Services écosystémiques dérivés des buttes termitiques dans le bassin inférieur du Mékong (ECOTERM)
La conférence de l'IPBES à Paris en avril-mai 2019 a souligné l'urgence de protéger la bio...
Services écosystémiques dérivés des buttes termitiques dans le bassin inférieur du Mékong (ECOTERM)
La conférence de l'IPBES à Paris en avril-mai 2019 a souligné l'urgence de protéger la biodiversité et de comprendre les services qu'elle offre au bien-être de nos sociétés. L'influence de la biodiversité sur la multifonctionnalité des agro-écosystèmes et leur résistance à la vulnérabilité et aux risques environnementaux (sécheresse, ravageurs) a reçu peu d'attention et reste totalement méconnue dans le bassin inférieur du Mékong. Le projet ECOTERM vise à générer une avancée majeure dans la qualification et la quantification des services écosystémiques fournis par les « hotspots » de biodiversité, qui résultent de l'activité des termites (c'est-à-dire les termitières), dans les rizières du Laos et du Cambodge. Les objectifs du projet ECOTERM sont les suivants: (1) Qualifier et quantifier les fonctions écologiques affectées par les termitières, en termes de dynamique du sol et de l'eau, de séquestration du C, du cycle des nutriments, de productivité et de résistance des plantes aux risques environnementaux. (2) Évaluer l'utilisation des termitières par les agriculteurs et les services écosystémiques dérivés de leur présence, en termes de revenus, de sécurité alimentaire et d'accès à la santé. (3) Contribuer à l'émergence de pratiques agricoles durables prenant en compte les impacts environnementaux, sociaux, culturels et économiques des termitières.
Réhabilitation et gestion durable de la fertilité des sols pour une agriculture durable et résiliente au Cambodge (Rea-Sol)
Au Cambodge, le coût associé à la dégradation des sols est estimé à 700 millions de dollar...
Réhabilitation et gestion durable de la fertilité des sols pour une agriculture durable et résiliente au Cambodge (Rea-Sol)
Au Cambodge, le coût associé à la dégradation des sols est estimé à 700 millions de dollars par an, menaçant ainsi la sécurité alimentaire et économique du pays. S’inscrivant dans une démarche transdisciplinaire, le projet Réa-Sol propose de co-construire AVEC et POUR les agriculteurs, les associations et les scientifiques des indicateurs de risque de dégradation des sols. Ces indicateurs seront établis sur la base d’analyses scientifiques de l’environnement et d’échanges avec des agriculteurs au travers d’approches participatives et de l’utilisation d’applications numériques. Le projet Réa-Sol, financé par le Ministère des Affaires Étrangères (Fonds de solidarité pour les projets innovants, FSPI) permettra d’identifier des savoirs locaux empiriques et des pratiques culturales durables et innovantes associées à une réhabilitation des sols, à leur résilience face au changement climatique, et à la sécurité alimentaire et économique des populations les plus vulnérables. Pour répondre à cet objectif, ce projet est construit autour d’une collaboration entre des chercheurs de l’ITC et de la RUA des ministères de l’éducation (MoEYS) et de l’agriculture (MAFF), et leurs partenaires français de l’IRD, ainsi que des collaborations avec des partenaires cambodgiens (CADT, RUPP) et français (l’ONG AGRISUD International, et une entreprise française, le LISODE).
À PROPOS DES COSAV
Les Communautés de Savoirs (CoSav) sont des enceintes de dialogues et d’échanges réunissant des collaborateurs de l’IRD et des partenaires autour de grands défis sociétaux.
Héritières des PSIP, les communautés de savoirs se positionnent à la fois en ciment interne de l’IRD et en point d’appui pour des activités fédératrices et innovantes. Ces communautés assurent un cadre de collaboration propice à l’émergence et la co-construction de projets multi-acteurs.
En poursuivant une démarche transdisciplinaire, et avec pour repère la réalisation des ODD (Objectifs de développement durable), les Communautés de Savoirs appellent à faciliter la réponse à des opportunités concrètes comme par exemple monter des projets, préparer des synthèses, investir de nouveaux outils collaboratifs, répondre à des demandes institutionnelles et d’organismes internationaux ou encore rendre plus visible et accessible la science de la durabilité et ses méthodes.
Chaque communauté de savoirs propose une feuille de route qui précise ses enjeux, ses thématiques prioritaires et ses activités pour 2022-2023. Les activités des CoSav peuvent se décliner en neuf grandes catégories d’actions proposées et mises en place par les membres des CoSav sur un mode participatif et volontaire. |
À PROPOS DE CE SITE
Ce site permet :
- de donner des actualités de la communauté.
- de donner une visibilité sur les actions menées et sur notre feuille de route
- de Cartographier et partager des les projets interdisciplinaires gravitant autour de nos enjeux
- de cartographier les membres de la CoSav
- d'ouvrir à une contribution élargie à des membres ne pouvant participer à tous les événements organisés.
Notre processus de publication
Nous souhaiterions publier certains de vos travaux sur la plateforme numérique COSAV ; si cela vous convient, vous pouvez adresser le document ou lien via le formulaire de contact ci-dessous.
Les documents publiés répondent aux thématiques suivantes :
- Gouvernance
- Inclusion
- Sécurité et droits humains
- Médiation et gestion de conflits
- Résilience
Et peuvent être de différents types : rapports ou études (techniques, académiques), articles de revue, notes courtes ou « policy briefs », compte rendus de colloque.
Nous privilégions les ressources récentes (de 2010 à aujourd’hui), mais élargissons volontiers aux ressources plus anciennes en fonction des besoins, suggestions des utilisateurs et de la pertinence de certaines ressources.
A la réception des documents, l’administrateur de plateforme met à jour la base documentaire.
Pour chaque document :
- Il s’assure de disposer des droits de publication et au besoin, une demande formelle d’autorisation est transmise au propriétaire des droits sur le document
- Une fois les droits obtenus, le document est enregistré sur la plateforme numérique
- Le processus d’indexation est réalisé par l’identification des mots-clefs adaptés et des catégories de classification (thématiques, types et zones géographiques)
- Le document est mis en ligne.
N’hésitez pas à nous faire remonter tout problème, nous sommes dans une démarche d’amélioration continue !
L’Equipe COSAV