COSAV Terres et Sols
La Communauté de savoirs « Terres et sols » (Terresol) réunit des spécialistes des sciences de la planète, de la vie et des sciences sociales,
capables de répondre de manière intégrée et transdisciplinaire aux défis posés par les usages des terres et des sols dans les pays du sud.
- Agriculture
- Grande Muraille Verte
- Durabilité
- Agroécologie
- Appropriation
- Dégradation des sols
- Séquestration du carbone
- Observation de la terre
- Agro-hydrologie
- Physique des sols
- Biologie des sols
- Biomasse
- Sciences agronomiques et environnementales
- Climate change
- Phytopathologie
- Amélioration variétale
- Microbiologie du sol
- Sciences du Sol
- Ecophysiologie
- Bioclimatologie
- Biostatistique
- Entomologie
- Géographie physique et humaine
- Pédologie
- Géomorphologie
- Climatologie
- Démographie
- Biologie
- Microbiologie
- Biotechnologie
- Biochimie
- Agronomie
- Génétique
- Biologie moléculaire
- Ecologie des sols
- Physiologie
- Socio-économie
- Sciences de l'environnement
- Sciences informatiques
- Statistiques
- Génomique
- Ecologie du sol et des écosystèmes
- Economie
- Ethnoécologie
- Agroforesterie
- Transition agraire et territoires
- Article Blog
- Support de Conférence
- Livre
- Projet
- LMI
- IRN
- JEAI
- Projet (ANR)
- Projet (FSPI)
Projet Bokamed
Le projet Bokamed entend développer la technologie du Bokashi, un fertilisant obtenu par f...
Projet Bokamed
Le projet Bokamed entend développer la technologie du Bokashi, un fertilisant obtenu par fermentation sensu stricto de sous produits agricoles (drêches de tomates, raisins, melons, ..) en France et en Tunisie. Il vise à apporter des connaissances technologiques et scientifiques sur la problématique du levain de la fermentation, de l'adaptation de la technologie dans le contexte méditerranéen, de l'échelle individuelle (producteur agricole) à industrielle, et à mettre en place une expérimentation agronomique en serre et plein champ sur 2 plantes cultivées dans chaque pays. Il inclut également un volet de formation universitaire, sociétale (collectivités locales, réseau de petites producteurs) et entrepreneuriales et doit consolider une équipe transdisciplinaire franco-tunisienne (microbiologie, biochimie, agronomie).
Mise en place d’outils de COmmunication scientifique pour le grand public sur la gestion durable des sols et l’agroECOlogie
Projet COMECOMA L’agroécologie est une solution pour intensifier durablement la productio...
Mise en place d’outils de COmmunication scientifique pour le grand public sur la gestion durable des sols et l’agroECOlogie
Projet COMECOMA L’agroécologie est une solution pour intensifier durablement la production agricole et favoriser une meilleure résilience face aux aléas environnementaux. Depuis >10 ans, des recherches sont menées en partenariat entre des équipes d'ECO&SOLS et SENS et des laboratoires malagasy (LRI, ESSA) sur le rôle de la biodiversité des sols et des semences pour le développement de pratiques agroécologiques. Ces recherches ont fait l’objet d’articles scientifiques et les résultats mériteraient d’être communiqués plus largement au-delà des sphères scientifiques. L’objectif de ce projet est de mettre en place des outils de communication scientifique sur l’agroécologie, la biodiversité du sol et la diversité des semences à destination du grand public et des étudiants. Deux volets sont ciblés: (1) la mise en place d’un jardin pédagogique à l’Univ. Antananarivo et la réalisation d’un film sur sa mise en place et les recherches associées, (2) l'élaboration d’un kit pédagogique pour la communication grand public (panneaux, objets imprimés 3D, fiches activités).
Eco-intensification pour une gestion intégrée et durable des nématodes (ECO-NEMAR)
Eco-intensification pour une gestion intégrée et durable des nématodes dans les écosystème...
Eco-intensification pour une gestion intégrée et durable des nématodes (ECO-NEMAR)
Eco-intensification pour une gestion intégrée et durable des nématodes dans les écosystèmes horticoles de la biosphère de l’arganier L'objectif de la JEAI “Eco-NEMAR” est d'intensifier les fonctions écologiques portées par ce micro-réseau trophique permettant une gestion durable de la santé du sol et de la plante via une approche intégrative des communautés des nématodes et microbiens du sol dans les écosystèmes horticoles (production maraichère) dans la biosphère de l'arganier. La valorisation des matières organiques améliorées nous apparait une alternative prometteuse pour piloter ces organismes et la fertilité des sols comparativement aux pratiques actuelles. Ce projet comprend trois grandes parties. Nous proposons d’exploiter le large gradient d’intensification existant au sein de la réserve de la biosphère de l’arganier pour analyser et comprendre les mécanismes d’interaction au sein des communautés natives des nématodes et microbiennes des systèmes naturels biostatiques comparativement aux systèmes gérés (Partie I). Ces informations seront ensuite exploitées dans un volet expérimental pour tester des approches d’intensification du recyclage des matières organiques exogènes par les nématodes et de biocontrôle à base de matières fertilisantes enrichies en agents biologiques (Partie II). La tomate, actuellement la culture principale dans la région de l’étude et très menacée par les nématodes, sera la culture ciblée dans ce volet expérimental. La JEAI inclut également un volet de renforcement des capacités via une Ecole Thématique (Santé des sols et santé des plantes) et des formations par des stages de recherche dans les plateformes (Partie III). Un consortium Franco-Marocain multidisciplinaire constitué d’experts en écologie du sol, (micro) biologie du sol, génomique et plus particulièrement en nématologie, en agronomie et agro-écologie, s’est formé pour répondre à ces objectifs et aux enjeux d’une agriculture durable.
Réhabilitation et gestion durable de la fertilité des sols pour une agriculture durable et résiliente au Cambodge (Rea-Sol)
Au Cambodge, le coût associé à la dégradation des sols est estimé à 700 millions de dollar...
Réhabilitation et gestion durable de la fertilité des sols pour une agriculture durable et résiliente au Cambodge (Rea-Sol)
Au Cambodge, le coût associé à la dégradation des sols est estimé à 700 millions de dollars par an, menaçant ainsi la sécurité alimentaire et économique du pays. S’inscrivant dans une démarche transdisciplinaire, le projet Réa-Sol propose de co-construire AVEC et POUR les agriculteurs, les associations et les scientifiques des indicateurs de risque de dégradation des sols. Ces indicateurs seront établis sur la base d’analyses scientifiques de l’environnement et d’échanges avec des agriculteurs au travers d’approches participatives et de l’utilisation d’applications numériques. Le projet Réa-Sol, financé par le Ministère des Affaires Étrangères (Fonds de solidarité pour les projets innovants, FSPI) permettra d’identifier des savoirs locaux empiriques et des pratiques culturales durables et innovantes associées à une réhabilitation des sols, à leur résilience face au changement climatique, et à la sécurité alimentaire et économique des populations les plus vulnérables. Pour répondre à cet objectif, ce projet est construit autour d’une collaboration entre des chercheurs de l’ITC et de la RUA des ministères de l’éducation (MoEYS) et de l’agriculture (MAFF), et leurs partenaires français de l’IRD, ainsi que des collaborations avec des partenaires cambodgiens (CADT, RUPP) et français (l’ONG AGRISUD International, et une entreprise française, le LISODE).
Le semi-aride du Nordeste brésilien à l’Anthropocène (SANA)
Le projet de JEAI porte sur la compréhension de l'anthropocène dans la région semi-aride d...
Le semi-aride du Nordeste brésilien à l’Anthropocène (SANA)
Le projet de JEAI porte sur la compréhension de l'anthropocène dans la région semi-aride du Nordeste au Brésil, en analysant les transformations du paysage au fil du temps et en prenant en compte à la fois des phénomènes naturels et des changements socio-territoriaux. VOIR PLUS PARTAGER : Le projet de JEAI porte sur la compréhension de l'anthropocène dans la région semi-aride du Nordeste au Brésil, en analysant les transformations du paysage au fil du temps et en prenant en compte à la fois des phénomènes naturels et des changements socio-territoriaux. L’objectif principal du projet est d’analyser les dynamiques société-climat-végétation-érosion selon différents contextes hydropédologiques et dans le cadre d’une société particulièrement sensible au changement climatique. L’ensemble s’inscrit dans l’étude des mutations des interactions de la société locale et de l’environnement à trois échelles spatiales et trois échelles de temps. Et à terme, l’équipe propose de tracer des scenarii d’évolution socio-environnementaux pour le Nordeste à des fins politiques et de développement.
Semi-aride, Population-environnement, Anthropocène, Transdisciplinarité
Amélioration Variétale pour Optimiser la Santé des légumineuses cultivées en zone soudano-sahélienne au Cameroun (AVOSAN)
La culture des légumineuses en zone soudano-sahélienne, à l’instar de l’arachide (Arachis ...
Amélioration Variétale pour Optimiser la Santé des légumineuses cultivées en zone soudano-sahélienne au Cameroun (AVOSAN)
La culture des légumineuses en zone soudano-sahélienne, à l’instar de l’arachide (Arachis hypogea) et du niébé (Vigna unguiculata), constitue une alternative pour améliorer la nutrition azotée des êtres humains et des animaux. Au-delà du fait que 75 % de la consommation de base provient des légumineuses et des céréales, les légumineuses à graines sont riches en oligoéléments, en protéines et en énergie. L’intérêt économique des légumineuses réside également dans le fait que leurs coûts de production à graines sont inférieurs à ceux des céréales (Kouebou et al., 2013). Elles contribuent également de manière significative à l’amélioration de la fertilité des sols grâce à leur capacité de fixation d’azote atmosphérique et permettent ainsi d’augmenter les rendements des cultures utilisées en rotation telles que le sorgho (Sorghum bicolor), le cotonnier (Gossypium spp) et le maïs (Zea mays). Cependant, ces cultures sont sujettes à de nombreuses contraintes, notamment la recrudescence des maladies et la baisse de la fertilité des sols. La réponse à ces contraintes passe souvent par l’utilisation de pesticides et d’engrais de synthèse parfois non disponibles et souvent hors de portée des agriculteurs et produisant des externalités négatives tant sur l’environnement que sur la santé humaine (FAO, 2019). Une alternative durable consiste à optimiser la résistance naturelle de ces Légumineuses, en exploitant leur biodiversité (Singh et Ajeigbe, 2002). Ainsi, plusieurs espèces sauvages de Vigna sont hautement résistantes aux insectes et aux maladies et ces variétés sont souvent utilisées comme sources d’amélioration génétique du niébé (Ogundiwin et al., 2002). Par ailleurs, les légumineuses de par leur capacité à fixer biologiquement l’azote atmosphérique peuvent contribuer à améliorer la teneur en azote du sol sans avoir recours à des engrais de synthèse. Une variabilité de ce trait existe également parmi les variétés cultivées mais ce trait a rarement été intégré dans les stratégies de sélection variétale. Enfin, les Légumineuses cultivées en rotation ou en association avec des céréales ont aussi pour effet une baisse de la pression parasitaire sur les cultures céréalières et un besoin réduit en azote pour celle-ci. L'utilisation de variétés de Légumineuses résistantes aux maladies et fortement fixatrices d’azote dans les systèmes de culture est donc une des meilleures solutions d’accroître durablement la production à l’échelle des exploitations tout en minimisant l’utilisation d’intrants chers et nocifs pour l’environnement et la santé humaine. De telles variétés permettraient en outre de disposer d’une source de protéines à faible coût et ainsi d’améliorer l’alimentation de la population tel que proposé par la FAO (http://www.fao.org/pulses-2016).
Recherche, expertises scientifique et savoirs pour la gestion Durable des Terres et des Territoires de la GMV (RESET-GMV)
Recherche, expertises scientifique et savoirs pour la gestion Durable des Terres et des Territoires de la GMV (RESET-GMV)
Agrosystème vertueux et résilient pour une gestion durable des terres semi-arides Sahéliennes (LMI AVENIR-Sahel)
Responsables du projet Niger : Hassane Bil-Assanou ISSOUFOU, Université Dan Dicko Dankoul...
Agrosystème vertueux et résilient pour une gestion durable des terres semi-arides Sahéliennes (LMI AVENIR-Sahel)
Responsables du projet Niger : Hassane Bil-Assanou ISSOUFOU, Université Dan Dicko Dankoulodo de Maradi, (UDDM) Niger France : Maud LOIREAU, IRD – UMR ESPACE-DEV (Espace pour le développement) Le LMI AVENIR-Sahel vise à mettre en place et à pérenniser dans la région de Maradi, sensible et exemplaire des sahéliennes, un laboratoire des agrosystèmes résilients et vertueux au cœur d'un observatoire scientifique sociétés-milieux en appui à la gestion durable des terres. Il cherchera à (i) augmenter la connaissance sur les mécanismes (agro)systémiques et les dynamiques spatio-temporelles, sur les pressions (aléas) et leurs impacts sur le territoire, sur les innovations agricoles, économiques et sociales, (ii) développer des méthodes d’évaluation multicritère et multi-acteur, de spatialisation dynamique, de promotion et diffusion des connaissances, (iii) accélérer les transformations positives (transitions agroécologique et spatiale, inclusion sociale) et préparer les conditions de leur durabilité, (IV) organiser, avec les acteurs du territoire, le dispositif de suivi à long terme avec et en complémentarité des dispositifs existants, et enfin (V) partager avec d’autres territoires de la Grande Muraille Verte (GMV) un exemple d’adaptation des agrosystèmes et de dispositif utile à l’action et planification territoriale. Hébergé à l’Université Dan Dicko Dankoulodo de Maradi, il consolidera durablement un partenariat recherche-formation-développement par ses approches systémique, participative, de mutualisation et de capitalisation. La production scientifique et l’organisation territoriale qu’il propose est une contribution concrète aux objectifs de l’accélérateur de la GMV.
Identifier et atténuer les dégradations physiques du sol pour optimiser la production alimentaire durable (COMPACSOL)
Le sol est un écosystème indispensable à la vie terrestre et humaine puisqu’il permet directement ou indirectement la production de 98 % de nos aliments. Les sols contiennent non seulement les minéraux indispensables à la vie des plantes, mais ils stockent aussi 80 % de l’eau des pluies, grâce à une infinité de pores millimétriques et micrométriques. Ce stockage d’eau permet d’alimenter les plantes (cultivées et naturelles) et il aussi de limiter les risques d’inondations (en ralentissant les flux d’eau qui s’écoulent vers les rivières). Mais au cours dernières décennies les techniques modernes de mise en valeurs agricoles (culture mécanisée, intrants chimiques) ont provoqué une dégradation généralisée des sols. Un récent rapport de la FAO sur l’état des sols a été sous-titré : « des systèmes au bord de la rupture ». La compaction des sols à des conséquences importantes sur la production agricole mais elle est quasi-invisible. Il s’agit, en effet, d’une diminution du volume des pores qui se déroule à des millimétriques à micrométrique qui nécessite un appareillage de laboratoire pour être mis en évidence, mais qui réduit considérablement la capacité du sol à stocker l’eau (même en cas d’irrigation) et qui aboutit à une réduction de la production agricole.
À PROPOS DES COSAV
Les Communautés de Savoirs (CoSav) sont des enceintes de dialogues et d’échanges réunissant des collaborateurs de l’IRD et des partenaires autour de grands défis sociétaux.
Héritières des PSIP, les communautés de savoirs se positionnent à la fois en ciment interne de l’IRD et en point d’appui pour des activités fédératrices et innovantes. Ces communautés assurent un cadre de collaboration propice à l’émergence et la co-construction de projets multi-acteurs.
En poursuivant une démarche transdisciplinaire, et avec pour repère la réalisation des ODD (Objectifs de développement durable), les Communautés de Savoirs appellent à faciliter la réponse à des opportunités concrètes comme par exemple monter des projets, préparer des synthèses, investir de nouveaux outils collaboratifs, répondre à des demandes institutionnelles et d’organismes internationaux ou encore rendre plus visible et accessible la science de la durabilité et ses méthodes.
Chaque communauté de savoirs propose une feuille de route qui précise ses enjeux, ses thématiques prioritaires et ses activités pour 2022-2023. Les activités des CoSav peuvent se décliner en neuf grandes catégories d’actions proposées et mises en place par les membres des CoSav sur un mode participatif et volontaire. |
À PROPOS DE CE SITE
Ce site permet :
- de donner des actualités de la communauté.
- de donner une visibilité sur les actions menées et sur notre feuille de route
- de Cartographier et partager des les projets interdisciplinaires gravitant autour de nos enjeux
- de cartographier les membres de la CoSav
- d'ouvrir à une contribution élargie à des membres ne pouvant participer à tous les événements organisés.
Notre processus de publication
Nous souhaiterions publier certains de vos travaux sur la plateforme numérique COSAV ; si cela vous convient, vous pouvez adresser le document ou lien via le formulaire de contact ci-dessous.
Les documents publiés répondent aux thématiques suivantes :
- Gouvernance
- Inclusion
- Sécurité et droits humains
- Médiation et gestion de conflits
- Résilience
Et peuvent être de différents types : rapports ou études (techniques, académiques), articles de revue, notes courtes ou « policy briefs », compte rendus de colloque.
Nous privilégions les ressources récentes (de 2010 à aujourd’hui), mais élargissons volontiers aux ressources plus anciennes en fonction des besoins, suggestions des utilisateurs et de la pertinence de certaines ressources.
A la réception des documents, l’administrateur de plateforme met à jour la base documentaire.
Pour chaque document :
- Il s’assure de disposer des droits de publication et au besoin, une demande formelle d’autorisation est transmise au propriétaire des droits sur le document
- Une fois les droits obtenus, le document est enregistré sur la plateforme numérique
- Le processus d’indexation est réalisé par l’identification des mots-clefs adaptés et des catégories de classification (thématiques, types et zones géographiques)
- Le document est mis en ligne.
N’hésitez pas à nous faire remonter tout problème, nous sommes dans une démarche d’amélioration continue !
L’Equipe COSAV